Peu de gens connaissent et savent ce qu'est le BDSM.
C'est une pratique qui se fait uniquement entre adultes consantent, mais c'est aussi et là peu de gens le savent car très mal informés, surtout par les médias qui montrent cela comme une " erreur de la nature") une grande et profonde histoire d'amour.
Le BDSM est une pratique vieille qui n' était pas encore connue sous ce nom.
Pour exemple, le plus connût et le plus controverser, fût le marquis de Sade.
Ces attitudes étaient pour le moins sadique (de là vient le mot sadique).
Avant la libération sexuelle des seventies, le BDSM était une pratique underground, qui hors la littérature n’avait pas droit de cité. Personne n’aurait eu l’idée de s’en réclamer, de revendiquer son appartenance, ni cette sexualité. D’ailleurs toute sexualité était tabou.
Puis vint cette libération qui, (sans vouloir cracher dans la soupe), donna lieu à bien des dérives, même si à terme elle apporta quelques changements marquants dans notre civilisation occidentale (et judéo-chrétienne) :
La contraception, le droit à l’I.V.G., le planning familial, le droit à SA sexualité et au plaisir (surtout pour les femmes celui de le revendiquer), la reconnaissance de l’homosexualité, etc. ...
Ainsi apparut une presse qui osait lever le voile et des magazines qui donnaient la parole aux lecteurs. Et alors, on vit éclore les revues de petites annonces.
A ma connaissance, la première du genre vit le jour à Marseille. Elle portait comme titre les 3 initiales de son créateur. Elle était tapée sur une vieille « Underwood » et « tirée » sur stencil à la « ronéotypeuse »...
Les annonces, séparées par des traits tirés à la main avec un stylo, y formaient un melting pot : rencontres solo, de couples, S.M., groupes, etc. ...
Et le tout (4 ou 6 pages) se vendait sur abonnement.
L’âge de la pierre !
Le téléphone, qui connaissait lui aussi un formidable essor aida considérablement ce type de rencontres en donnant naissance à ce qui plus tard allait devenir le RESO. Dans les années 70, quand les P et T ne maîtrisaient pas entièrement leur technique, il suffisait de composer, la nuit, le numéro des standards des grandes administrations ou des grandes banques et en parlant dans les blancs entre deux sonneries, de se fixer des rendez- vous.
En même temps, grandissait le nombre de publications consacrées à la sexualité, la plupart avec l‘«excuse » de la vulgarisation sinon de l’approche médicale et du conseil mais toujours avec des couvertures accrocheuses.
Et pour titiller la libido des lecteurs, la publication de leurs confessions (vraies ou fausses, qu’importe).
Nombreuses étaient celles qui contenaient quelques pages de petites annonces, toutes tendances confondues, mais toujours soft.
On trouvait les annonces hards dans des revues vendues dans les sex-shops.
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