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Samedi 15 septembre 6 15 /09 /Sep 14:04

Bull Wip

Redoutable bullwhip 

Bull=taureau, whip=fouet. 

Aussi appeléstockwhip’, ce fouet est le plus redoutable et le plus redouté de tous les singletails (fouets à lanière unique). 

Si tous les singletails sont potentiellement dangereux, le bullwip est de loin le plusmeurtrier’. Il peut découper la chair en petits morceaux, briser un os, non seulement à la personne visée mais également à son utilisateur. Si vous rencontrez un Dominant borgne, l’oreille à la Van Gogh et des scarifications sur le visage, nul doute, un un amateur de bullwhip plutôt maladroit ! 

Ce fouet est utilisé pour mener les troupeaux en Australie et aux Etats-Unis. Le but est d’effrayer l’animal sans bien sûr le toucher, le bruit suffisant à le faire rentrer dans le rang. Le claquement de ce fouet est aussi sonore qu’un coup de feu l’extrémité (le popper) passe largement le mur du son (plus de 1000km/h).

Alfred Cortot disait en parlant de la technique du piano qu’il n’y avait rien de plus simple. Il suffisait de mettre le bon doigt au bon endroit au bon moment.

Il en va de même pour le bullwhip. Il suffit de se positionner derrière votre partenaire et d’effleurer sa peau à l’endroit précis que vous avez déterminé en claquant une lanière de cuir tressée de 4 mètres à plus de 1000km/h 

Soyons sérieux. La pratique du bullwhip nécessite des mois, des années de pratique quotidienne. Et beaucoup de place pour s’exercer . 

On n’apprend pas à utilisé ce genre d’instrument en lisant un mode d’emploi. Il faut être initié par un expert pour prendre immédiatement les bons gestes. 

Côté sensations, c’est intensité garantie. D’abord l’appréhension, être conscient qu’unearmede 4 m capable de vous transformer en steak haché va s’abattre sur votre postérieur, vos cuisses ou votre dos d’un moment à l’autre. Puis l’anticipation. Le coup va venir, il faut attendre. Et soudain ce coup de tonnerre qui vous vrille les tympans. Suivi de l’impact, puissant, rapide, profond, et cette douleur qui vous coupe le souffle et se propage en cercle autour de la marque. Chaque frappe laisse une traînée brûlante qui s’ajoute aux précédentes.

Les marques durent en général deux à trois semaines.

C’est du S/m spectaculaire, dangereux et extrême.


Australien ou Américain

Ce bullwhip australien est ce qu’on appelle un stockwhip. Ils sont généralement faits de cuir de kangourou, matériau très résistant et très souple. 

Le manche est rigide, la lanière est attachée au manche et se termine par un cracker en nylon. On dit qu’un bon Cocky (un cowboy australien) peut couper un serpent en deux avec son bullwip sans descendre de cheval. 

Les bullwhips Texans sont souples d’une extrémité à l’autre. Ils sont souvent en cuir de vache. Le tressage varie de 4 à 8 brins pour ceux utilisés par les cowboys. En BDSM les 8 brins sont les plus bas de gamme. Les plus utilisés sont les 12 ou 16 brins. Plus il y a de brins et plus le tressage est serré, plus le fouet sera précis. 
Des scientifiques ont calculé que la vitesse du craker pouvait al
ler à plus de 1000km/h. C’est à dire 10 fois plus vite qu’un martinet asséné à pleine force.


Par ZU - Publié dans : ARTICLE SUR LE BDSM SUITE
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Samedi 15 septembre 6 15 /09 /Sep 13:57

Canne
 
Utilisation de la canne 
La canne est un excellent instrument pour administrer un châtiment corporel. Elle est généralement en rotin et mesure 1m à 1.20m de longueur avec des diamètres variables.
La canne est très flexible et légère et son emploi est relativement discret.
(la personne qui la reçoit peut l’être beaucoup moins).

Un caning doit toujours être administré sur les fesses nues. Assurez-vous que vous disposez de suffisamment d’espace autour de vous pour l’élan du coup. Le mouvement du poignet est important compte tenu de l’énergie cinétique causée par la flexibilité de la canne. Si l’extrémité de la canne n’entre pas en contact direct avec la ‘victime’, il s’enroulera et la blessera. Il est donc essentiel que le bout de la canne atterrisse sur la partie ciblée lorsque vous frappez.

Normalement, la zone à atteindre inclut les fesses et le haut des cuisses. La douleur est intense si le creux formé entre la fesse et le haut de la cuisse est visé.
Lorsque la canne est appliquée avec la force adéquate, une marque blanche se forme immédiatement sur la fesse. La marque rougira dans les 30 à 45 secondes.

Contrairement aux autres instruments utilisés dans les punitions, la douleur ressentie s’intensifie dans les 30 à 45 secondes qui suivent le coup. La sensation est en général double. L'impact initial provoque une sévère douleur dûe à la compression du muscle. Puis suit l'expansion du muscle qui irradie la douleur sur une surface plus étendue. C’est pourquoi il est préférable d’attendre ce délai de 30 à 45 secondes entre chaque frappe afin de permettre la complète propagation de la douleur de l’impact précédent.

Au bout d’un moment, et selon la force employée pour frapper, la couleur des traces deviendra plus foncée et les marques apparaîtront. Ces marques s’estomperont au bout de quelques jours voire une semaine. Un caning réussi montrera une série de lignes parallèles allant du milieu des fesses au haut des cuisses. Si vous frappez une marque faite auparavant, un hématome en forme de diamant apparaîtra à l’intersection. Ces marques sont profondes et durent plus longtemps.
Si vous avez coupé la peau, veillez à ne pas vous servir de la même canne sur une autre personne sans
l’avoir auparavant désinfectée.

On peut demander à la personne subissant la canne de se pencher et d’attraper ses chevilles ou toucher ses doigts de pied, ou bien de se pencher sur un lit, une table ou un meuble sur lequel elle peut
reposer le torse.

Il existe différentes techniques pour réaliser un bon caning.
La méthode anglaise consiste comme il a été mentionné ci-dessus à frapper à intervalles réguliers et laisser des marques parallèles sur les fesses.
La méthode américaine est différente. La ‘victime’ est le plus souvent allongée sur un lit et la personne dominante s’assied sur le côté, frappant simultanément et parallèlement deux cannes de même diamètre. Le début ressemble à une lent massage, les deux cannes étant maniées en rythme. Peu à peu l’intensité augmente en même temps que les endorphines se réveillent. Ces séances durent en général longtemps, la douleur étant très progressive. Au bout d’un moment, vous pouvez utiliser des cannes de plus gros diamètre et terminer avec des cannes de diamètre allant jusqu’à 2 ou 3 cm. Ce genre de cannes provoque des vibrations dans les organes
sexuels si utilisées dans la partie inférieure de la fesse et mènent souvent la victime à l’orgasme.

Veillez à ne jamais frapper au dessus de la moitié supérieure de la fesse et bien entendu jamais sur les reins ni sur la colonne vertébrale. Vous risqueriez de provoquer une lésion irréversible des reins ou des fêlures de la colonne.
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Samedi 15 septembre 6 15 /09 /Sep 13:43

 


Corset

 

Le corset du début à l'esthétisme.

 

Le port du corset est un acte de foi. En effet, sans engagement sincère et une volonté affirmée, les efforts obtenus seront très éloignés des objectifs poursuivis.

 

Au fond, pourquoi porte-t-on un corset ? Bien entendu, sur le plan physique, le corset entraîne une diminution immédiate et prolongée du tour de taille. En comprimant les muscles et les chairs, la personne ceinte du corset voit sa silhouette modifiée presque immédiatement.

 

Pourquoi accepter ce drôle de jeu ? Par amour ou par dévotion. Par goût du jeu. Par défi aussi. Car au-delà du défi que le dominant projette sur le dominé, c’est souvent le dominé qui manifeste le besoin et l’envie de se prouver qu’il est capable de changer pour l’autre .

 

Le port du corset change-t-il vraiment le dominé ? Il n’y a aucun doute sur l’impact psychologique du corset sur la personne qui le porte. Sa présence, la contrainte qu’elle représente, l’image qu’il véhicule empêche toute schizophrénie. Il n’y a plus la personne d’un côté et l’adepte du BDSM de l’autre. Il n’y a qu’une seule entité. Une seule entité : le dominé. Quant au plan physique, il est utile de rappeler les trois données nécessaires à une véritable évolution de la silhouette : un régime alimentaire, le port régulier du corset et l’emploi d’un corset adapté.

 

Une attention particulière doit être apportée au corps. Le régime doit être sain et préservé les muscles de la taille. L’objectif est de réduire la graisse qui existe aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du corps tout en comprimant l’espace occupé par les organes internes sans pour autant les altérer. Afin de pouvoir concilier le port efficace du corset avec une alimentation appropriée aux besoins de l’organisme, il est usuellement conseillé de faire six petit repas plutôt que les deux repas habituels.

 

Leur petitesse n’exclut pas leur conséquence : le régime se doit d’être sain et compatible avec les besoins du corps humain.

 

L’aventure vous séduit autant qu’elle vous effraie et vous fascine ? Le moment est venu de choisir votre premier corset. Choisissez-le en mesurant votre tour de taille. Retirez dix centimètres au chiffre obtenu et vous aurez alors opté pour corset performant une fois refermé sur votre taille.

 

Il est primordial de bien choisir un corset. Il ne doit en aucun cas être trop petit. Ne soyez pas trop cruel envers votre corps. Le Maître mot de défi est patience. L’exercice du corset s’inscrit dans la durée et ne peut être considéré autrement pour un objectif concret et durable. Votre santé, et même votre confort, sont deux éléments indissociables. Un corset insupportable n’est pas un bon corset. En conséquence, prenez un corset adapté à vos mesures.

 

La patience induit-elle la progression ? Si vous suivez les conseils évoqués ci-dessus, la progression est inévitable. Mais comme je le rappelais, le temps est important : le corps mets du temps à s’adapter à la contrainte du corset. La forme, le laçage, la rigidité sont autant d’éléments qui imprimeront au corps un traitement lent mais efficace.

 

Cette progression se traduira au quotidien dans le meilleur des cas. Mais la progression peut être plus lente : ne vous impatientez pas, n’essayez pas de trop serrer votre corset. Laissez le temps au temps ! L’objectif est simple : le corset doit être de plus en plus serré. Le seul signal que vous devez écouter est le signal émis par votre corps. En progressant lentement, en écoutant votre confort, vous arriverez progressivement à serrer le corset de manière à gagne les fameux dix centimètres.

 

Lorsqu’on porte ce corset serré au maximum, quand votre tour de taille accuse une perte de dix centimètres sous la pression de ce délicieux accessoire, tout en étant à l’aise, capable de vivre, le moment est venu de changer de corset, d’en prendre un plus petit, et de recommencer le défi en augmentant l’handicap.

 

En fonction des aptitudes de votre corps, cela prendra de deux à six mois. Peut-être plus. Mais ne désespérez pas et accrochez-vous sauf si le défi ne vous trouble plus !

 

Toute cette lenteur vous rebute ? Sachez simplement que l’assiduité est primordiale. En théorie, le premier corset devrait être employé la nuit, pendant le sommeil. Au fond, il s’agit d’être corsetté(e) en permanence mais la vie quotidienne nous en empêche (pour la toilette notamment). Essayez ne pas être libéré(e) du corset pendant plus d’une heure par jour. N’oubliez pas que le corset travaille de manière à déplacer les organes et les côtes : ce n’est pas une mince affaire ! N’oubliez pas de prêter une écoute aux signaux émis par le corps. Ne soyez jamais inconfortable au risque d’être en danger. Vous ne devez en aucun cas être mal à l’aise en vous asseyant (notamment sur une chaise droite) ! Prenez garde à vous. Prenez soin de votre corps.

 

Pourquoi dois-je faire attention à mon corps ? Tout d’abord parce qu’il est fragile bien que flexible. Ensuite parce que le port prolongé du corset entraîne des conséquences auxquelles on ne pense pas toujours. Ainsi, porter un corset privera la peau de son exposition à l’air. Vous constaterez peut-être un assèchement de la peau ou d’autres manifestations similaires, en particulier si vous transpirez. Veillez donc à appliquer un lait hydratant après votre toilette ainsi qu’à déposer du talc sur l’épiderme avant de mettre en place le corset.

 

Est-il utile de préciser qu’un corset doit rester propre ? Une des meilleures solutions consiste à porter une gaine extensible sous le corset. Cela vous obligera à en posséder plusieurs mais vous permettra de changer chaque jour pour une gaine propre et saine.

 

Le laçage est-il important dans la progression ? La réponse se trouve dans la question. Deux méthodes sont souvent recommandées afin de permettre une application plus facile du corset. Debout, les mains appuyées sur un tabouret de bar ou bien en s’allongeant sur le sol. Vous pouvez chercher la position qui vous convient le mieux. Peu importe le méthode pourvu que les muscles se contractent et que la taille soit réduite à sa plus petite circonférence lors de l’application du corset.

 

Puis-je mettre un corset sans aide extérieure ? En théorie, la réponse est oui. En pratique, la force exercée sur le corset par une personne extérieure sera supérieure à celle de la personne qui porte le corset. Psychologiquement ensuite, le dominant aura tendance à tirer vers le haut, à aider le dominer à se dépasser alors qu’il est humainement difficile de le faire seul. La contrainte est l’objet de vos désirs. Et le corset est un accessoire qui représente et incarne la contrainte.

 

Qui doit décider ? C’est le dominé qui dicte sa loi. Seul la personne mordue par le corset est capable de ressentir les effets du vêtement. Le dominant saura trancher du bien fondé des remarques ou réserves émises par le dominé.

 

Quelle matière choisir ? Chacun choisira en fonction de ses goûts. Un corset en latex sera extrêmement agréable à l’œil et au toucher mais induira une transpiration néanmoins salvatrice pour l’amincissement. Le cuir épousera aisément le corps tout en le contraignant par sa rigidité. Une personne moins fétichiste orientera peut-être son choix vers un corset d’inspiration plus classique. Si vous aimez la lingerie féminine, vous ferez sans doute ce choix pour commencer. Mais n’oubliez pas d’essayer un jour les sensations que proposent le cuir et le latex. La plupart des corsets sont livrés avec les fils de cotons. Pour un laçage plus strict et plus performant sur la durée, je recommande de les remplacer par des fils de nylon, plus résistants et plus discrets.

 

Quel modèle de corset choisir ? Concernant sa forme, prenez en compte l’utilisation que vous souhaiterez en faire. En y réfléchissant, vous arriverez à la conclusion suivante : il n’y a pas qu’un type de corset à posséder. La meilleure solution consiste à compléter sa garde-robe de corsets plus spécifiques si le jeu vous séduit et le défi vous trouble.

 

Pourquoi ne pas commencer par un corset de taille et songer aux autre modèles ensuite ?

 

Astuce & suggestions

 

Pour réduire la dureté du traitement au début du traitement : portez un tee-shirt sous le corset.

 

Pour augmenter l’esthétisme de votre tenue en améliorant la tenue du buste : portez des talons hauts.



Effets

Le corset provoque de nombreux effets. Pour celui qui regarde :

  • la poitrine projetée en avant est tellement appétissante,

la taille marquée rend les fesses encore plus excitantes. Elle est tenue, guidée, contrôlée.


Déformations




 

 

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Samedi 15 septembre 6 15 /09 /Sep 13:36

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Croix de Saint André

 

La croix a une signification très forte dans le BDSM.
En effet, elle symbolise l’esclave que l’on attache, que l’on supplicie, que l’on utilise à volonté.

Dans les pratiques SM, on utilise ce que l’on appelle la croix de St André, qui permet d’écarteler son esclave jambes et bras écartés, pour qu’il soit complètement à disposition. Elle a la forme d’un X. Elle permet ainsi la flagellation, le travail des seins, mais aussi l’excitation sexuelle.

Est que l’origine du nom St André vient de cette église anglaise où l’on retrouve dans les vitraux un motif représentant une croix faite d’une lance et d’une canne ? Je ne sais pas, mais l’idée est plaisante

 
 
!

La croix de St André est un des premiers équipements dont sont pourvus club SM et donjons. Elles sont généralement en bois (très Inquisition !) et comportent aux extrémités des anneaux qui permettent de passer les liens.

Sinon, la crucifixion peut bien entendu avoir lieu sur des crois en T, en Y, ou des potences.

 



 

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Samedi 15 septembre 6 15 /09 /Sep 13:31



Cutting

 

Le Cutting ou Scarification 

Avant tout je signalerais que je n’ai pas mis de photos car à mon goût c’est trop extrême.

Cette modification corporelle entre dans l’univers BDSM, où elle a ses adeptes. La scarification est un acte brutal, tribal et douloureux, pratiqué par une infime partie de la population, et parce qu’il est douloureux, il a longtemps été associé, en Occident, aux sadomasochistes..

Petite histoire

En Afrique centrale et en Côte d'Ivoire, plusieurs peuples se sont, au fil du temps, infligé des coupures sur le visage, le torse ou le dos pour marquer une classe sociale, un statut marital ou l'appartenance à la tribu. Il s'agissait d'un système de communication pour les sociétés analphabètes. Et ces peuples avaient recours à la scarification, car le tatouage paraît beaucoup moins sur une peau noire. La coupure au sang est ensuite frottée avec des produits naturels qui irritent la peau pour obtenir une boursouflure.

Motivations

La fascination du sang, la douleur ressentie quand la lame tranche la chair, les marques ainsi dessinées comme autant de signes de ralliement, tout cela provoque un plaisir intense et l'indicible sentiment d'appartenir à une élite. Dans le milieu SM, la scarification tend à se pratiquer régulièrement sous différentes mises en scène, par une minorité en quête de sensations fortes où plaisir et douleur se confondent.
Le fait que par cette pratique le sang coule, fait que la scarification reste un monde encore bien à part dans le milieu SM. Beaucoup fantasment sur la douleur, certains d'entres eux éprouvent une excitation plus grande encore à la vue du sang, du leur ou de celui de leur partenaire.
L'expérience de la scarification est fascinante, pour celui qui manie la lame et la voit s'enfoncer dans les chairs de son partenaire, dessinant des lignes, des courbes, des figures celtiques, c'est aussi intense et troublant pour celui qui offre sa peau, sa chair, son corps, à la lame et à son maître. Ces dessins, gravés à jamais, seront comme la preuve indélébile de sa dévotion.
Certains y ajoutent le désir de s’imprégner de métal avec implant et piercing dans des endroits insolites pour ressentir un plaisir différent mais plaisant de cette sensation qui vous prend le corps le temps d’un instant pour laisser place à une certaine satisfaction et d’avoir le plaisir "unique" ou "autre" à sa manière et pour soi.

Mais
comment fait on ?

La scarification consiste, avec un scalpel ou un fer chaud, à entailler la peau avec pour principale conséquence de faire des cicatrices. L’instrument utilisé étant très fin, on peut obtenir un dessin très précis, très esthétique, sans l’aspect brouillé que donne la marque d’une brûlure. Les cicatrices ne se limitent pas toujours à l'épiderme mais peuvent parfois atteindre la couche sous-cutanée afin de réaliser des reliefs. Cette pratique est très douloureuse et peut même être insupportable pour certaines personnes. Il faut bien réfléchir avant d'entamer une scarification, d’autant plus que le résultat obtenu est irréversible. Les scarifiés utilisent ensuite différentes méthodes pour s'assurer que la coupure, en guérissant, laisse une trace bien visible sur le corps. Des produits ralentissant la cicatrisation, ou de l’encre pour imbiber la plaie et faire en sorte que la cicatrice reste colorée. La scarification n'est pas faite dans un but artistique, mais bien pour modifier le corps, pour créer une nouvelle identité qui s'inscrit dans une esthétique différente de celle de la masse.

 
Par ZU - Publié dans : ARTICLE SUR LE BDSM SUITE
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